Actuellement, plus de 40% des factures impayées dans les entreprises françaises sont dues à des réclamations ou des litiges. Or, en cette période économique morose, accélérer l’encaissement de ces créances clients « litigieuses » devient essentiel voire vital. En effet, la santé financière des entreprises, des TPE et PME aux Grands Comptes, en dépend !
Et les solutions des années 90 ne suffisent plus. Aujourd’hui, il faut mettre en place de nouveaux moyens pour obtenir le paiement des débiteurs mécontents ou mauvais payeurs. Il est de ce fait nécessaire d’insuffler une nouvelle culture dans la gestion des litiges portée par des solutions plus conformes aux « nouveaux usages ». Une révolution dans le DSO Litige, ou « délai moyen de paiement représenté par l’encours litige », est en marche !
De la gestion traditionnelle du DSO litige qui trace les collaborateurs…
Déjà expérimentée dans les entreprises pour réduire le DSO litige, l’optimisation des routes de résolution des litiges permet de tracer et de fixer les délais entre les étapes. Les collaborateurs des départements concernés sont sollicités par e-mail pour identifier et remédier aux litiges. Le Credit Manager et/ou le chargé de recouvrement de créances traite les informations ainsi collectées. Il engage ensuite les procédures adéquates pour recouvrer les créances. Néanmoins, dans ce type d’organisation hiérarchisée, la résolution des contentieux n’implique que quelques collaborateurs détenteurs des informations. Malgré son efficacité dans la diminution du DSO Litige, il faut donc désormais accélérer la circulation et le partage de l’information. Cela doit permettre d’assurer un meilleur suivi des impayés litigieux en « temps réel », et surtout de manière communautaire.
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… à une gestion résolument moderne qui motive et fédère autour de l’optimisation du DSO Litige.
À ce titre, nous pensons que chaque entreprise doit réunir des communautés de collaborateurs et de partenaires ayant des intérêts communs pour développer une nouvelle culture digitale de gestion des litiges. Les solutions de gestion des créances comme ELOFICASH doivent donc répondre à ces besoins de réactivité, de partage et d’interactivité. Les tchats professionnels représentent en cela une bonne alternative aux e-mails permettant des échanges directs et rapides entre collaborateurs. Ils répondent dans l’instantanée de manière concise sur le litige ou la réclamation ; le Crédit Manager ou le service de recouvrement ont en conséquence accès à une information immédiatement partagée et exploitable. La culture du « cash » se diffuse dans l’entreprise !
Cette nouvelle approche incitative de la diminution du DSO Litige ne se fait pas au détriment du contrôle, elle l’humanise. Elle garantit ainsi un gain en rapidité dans la résolution des litiges, en transparence dans les échanges professionnels et en qualité dans les réponses formulées aux clients. Et cela au service du besoin en fonds de roulement (BFR) des entreprises françaises, dont un tiers sont en manque chronique de liquidités !
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Méthode de calcul de la moyenne Contentieuse – DSO Litige
Le délai de paiement moyen litige se calcule de la façon suivante :
Pertes de la période (en général une année d’activité)
+ provisions pour créances commerciales anciennes et douteuses de la période
– reprises de provisions pour créances anciennes et douteuses sur le Chiffre d’Affaires de la période
Ce calcul des délais de paiement moyen (DPM/DSO) contentieux est très important. Il donne en effet une vision sur les comportements de paiement de la société débitrice.
Bon à savoir : assurez-vous que le taux des impayés reste inférieur à 1%, et ce, de manière durable !
Comment interpréter le DSO litige ?
Le taux de défaillance doit être comparé au portefeuille clients des concurrents ou à la moyenne du secteur. Cela permet de déterminer si le taux de la clientèle est « acceptable ». Plus le taux de défaillance est faible, plus la qualité du portefeuille de débiteur est donc élevée. Il peut être cependant nécessaire de comprendre la valeur des factures impayées avant d’évaluer la qualité du portefeuille clients.
Le DPO : un moyen supplémentaire d’optimiser son BFR
Le DPO (Days Payable Outstanding) correspond au délai moyen de recouvrement ou au nombre de jours de rotation des fournisseurs. En augmentant son montant, on réduit ainsi le besoin en fonds de roulement, ce qui permet d’améliorer sa trésorerie.
Comme on a pu le voir, la technologie est déjà disponible pour permettre une relation commerciale plus solide. Les nouvelles sociétés d’affacturage apportent en outre aujourd’hui de nombreuses solutions pour appuyer la trésorerie. Enfin, un logiciel de recouvrement tel qu’ELOFICASH accompagne efficacement dans la gestion du DMP, DSO litige ou encore du DPO.