Toute entreprise souhaitant se développer ou soutenir ses activités doit trouver une ou plusieurs formes de financements, internes ou externes. Si le crédit bancaire est le plus utilisé, que valent les autres solutions ? Au-delà des sources connues, de nouvelles formes se sont développées afin d’accroitre la capacité de financement : crédit interne, crédit inter-entreprises…
Opter pour l’une ou l’autre dépend des besoins de votre entreprise : durée, nature, possibilités, etc. Notre logiciel recouvrement Eloficash accompagnera en toutes circonstances votre service credit management dans le suivi des crédits de votre société.
Des possibilités de financement interne plus souples que le crédit interne
Le financement interne consiste en l’utilisation des ressources provenant des économies, des revenus ou de la liquidation d’autres actifs d’une entreprise.
Avantages du financement interne : obtention de capital simple, rapide et direct, sans intérêts ni créancier.
Conditions de l’utilisation des ressource internes pour le financement de la croissance de l’entreprise :
- Garder la maitrise du BFR en ayant une bonne connaissance du fonds de roulement et de la situation financière de la société
- Ne pas avoir un besoin de dépenses plus importants que ses propres ressources
En effet, la capacité de financement d’une entreprise résulte du solde entre ses ressources de financement et ses dépenses. Celui-ci doit être positif. Dans le cas contraire, on parlera de « besoin de financement ». Pour l’INSEE, il s’agit plus exactement du solde en capital. Le montant de ce dernier définit les moyens de financement sur fonds propres dont dispose l’entreprise :
L’autofinancement
L’autofinancement correspond à la capacité d’une société à financer ses investissements et ses activités via ses ressources propres. Ce mode de financement interne à l’entreprise se compose majoritairement des amortissements comptables. L’évaluation de la capacité d’autofinancement (ou CAF) peut se faire à partir du résultat net ou de l’Excédent Brut d’Exploitation. La CAF permet, entre autres, de calculer la capacité de remboursement d’une entreprise (ratio dettes financières/CAF).
L’augmentation de capital
Lorsque la CAF ne suffit pas, l’entreprise peut effectuer une opération d’augmentation de capital. Il peut s’agir d’une part d’émettre de nouvelles actions (pour les anciens actionnaires ou de nouveaux investisseurs). D’autre part, il est possible de majorer le montant nominal des actions existantes. Ces opérations servent à augmenter le capital social et, en conséquence, la capacité de financement.
Les cessions d’éléments d’actifs
Enfin, lorsque le produit d’une vente n’est pas destiné à compenser des pertes, mais plutôt à financer un investissement, il est possible de céder un actif. La plus-value alors réalisée augmente ainsi la capacité de financement d’une société en pondérant le résultat de l’exercice.
Ces solutions ne vous paraissent pas adaptées à votre situation ou à vos besoins ? Vous ne souhaitez pas pour autant faire appel à des sociétés de financement externe ? Pourquoi ne pas opter pour le crédit interne ?
Le crédit interne ou le prêt intra-groupe : une solution alternative simple et efficace
Le prêt intragroupe : il permet aux entités appartenant à un même groupe de procéder à des opérations de trésorerie. Il s’agit d’une bonne alternative au prêt bancaire. Cependant, il est nécessaire de respecter les conditions strictes et d’identifier les risques. En effet, il s’agit d’une des rares exceptions au monopole bancaire dans le code monétaire et financier.
Avantages du crédit interne : efficacité, simplicité, possibilité de centraliser la trésorerie, de faire du prêt à terme ou bien du prêt revolving
Conditions pour contracter un prêt intragroupe :
- Justifier qu’un pouvoir de contrôle effectif ou, a minima, qu’un lien effectif existe entre les entités concernées (maison-mère, filiales) ;
- Prouver à l’administration fiscale que le taux d’intérêt emprunteur pratiqué est réaliste par rapport aux taux de marchés réels ;
- Établir une convention qui détaille, documente, et explicite la mise en œuvre du prêt.
Lorsque vous ne pouvez pas satisfaire toutes ces conditions, il apparait inévitable de s’adresser à des établissements de crédits externes. Quelle solution de financement ou de crédit externe vous convient le mieux ?
Les solutions de financement externe 
Vous ne disposez pas de fonds suffisants et des besoins de financement se font ressentir ? Vous pouvez faire appel aux banques ou aux marchés financiers.
1. Le financement bancaire : solution externe majoritaire pour les PME et ETI
Ces crédits externes permettent de disposer de liquidités assez rapidement. Cependant, de nombreux freins s’opposent à ce choix de financement : taux d’intérêts élevés, cautions ou garanties demandées, ou encore le risque de ne pas pouvoir rembourser en cas de difficultés….
Bon à savoir : Les crédits bancaires, emprunts à moyen et à long terme, représentaient 96% du taux d’endettement externe des PME et 77% des Entreprise de Taille Intermédiaire (ETI) en 2012.
2. Le Crédit-bail ou leasing pour accroitre les capacités de financement
Le crédit-bail est un mode de financement externe des investissements, souvent utilisé pour les immobilisations. Le crédit-bailleur, société financière, met un bien à disposition d’une entreprise pour une durée déterminée. Cette dernière doit en échange procéder périodiquement au paiement d’une redevance. Elle peut procéder au rachat du bien lorsque cette période arrive à son terme (location avec option d’achat ou LOA).
Le leasing ne nécessite pas d’apport personnel, au contraire de l’emprunt. De plus, sa charge n’est pas considérée comme une dette dans le bilan comptable. Néanmoins, s’il permet à une entreprise de disposer de matériel sans être propriétaire, il l’empêche de procéder à son amortissement.
3. Location financière ou location longue durée (LDD), sans option d’achat
Contrairement au contrat de crédit-bail, la société ne peut acheter le bien mis à sa disposition à échéance. Le fournisseur en conserve donc sa propriété.
4. Le recours aux marchés financiers : seulement pour les grandes entreprises
Les émissions obligataires ou l’introduction en bourse sont d’autres moyens d’augmenter la capacité de financement d’une entreprise. Ils ne s’adressent cependant qu’aux entreprises de taille critique.
Désireux de procéder en dehors des sentiers battus ? Vous pourriez être tenté par le crédit inter-entreprises…
5. Le crédit interentreprises, un mode de financement externe original
La « loi Macron » a supprimé le monopole bancaire concernant le crédit aux entreprises. Ainsi, les crédits entre entreprises non-liées (à ne pas confondre avec le crédit interne) sont aujourd’hui autorisés. Ils sont néanmoins très encadrés par des règles et conditions strictes ! Ces opérations de crédit concernent aussi bien les prêts, que l’affacturage, la cession de créances ou le crédit-bail.
Si ces solutions existent, elles ne permettent pas toujours de répondre aux problèmes et risques auxquels sont confrontées les entreprises : problème de cash, difficultés à emprunter auprès des banques, délais de paiement des créances qui s’allongent, défauts de paiement qui augmentent, etc. Une bonne gestion du poste client ainsi que du crédit interne s’avèrent indispensable pour faire face à toutes ces difficultés. Elle doit permettre d’augmenter les capacités de financement et de développement de l’entreprise.
Credit manager, direction financière ou DAF, vous souhaitez gérer efficacement le risque client et optimiser votre BRF ? Utilisez notre logiciel de recouvrement Eloficash et diminuez rapidement votre DSO. En récupérant votre cash, vous augmentez vos ressources financières et réduisez vos besoins en financement externe court terme.
En associant vos procédures de recouvrement et l’IA, Eloficash vous permet d’améliorer au maximum la trésorerie de votre entreprise. Vous limiterez aussi les risques d’impayés. En effet, notre logiciel de recouvrement vous permet d’automatiser vos relances pour le recouvrement externe.
Vous pouvez aussi, par exemple, définir des autorisations de crédits en interne. Évitez ainsi en amont les éventuels litiges liés aux retards de paiement. Néanmoins, en cas de contentieux, Eloficash vous accompagne dans le suivi du recouvrement judiciaire des impayés : de l’injonction de paiement à l’assignation au fonds en passant par le référé-provision.
Pour aller plus loin :